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La retraite est au cœur des préoccupations des Français. Si en temps normal, les salariés éloignés de l’échéance ne s’en soucient pas spécialement, certains évènements clés de la vie peuvent avoir des effets défavorables sur leur pension. Faisons le point sur 5 pièges à éviter qui méritent une attention particulière pour bien préparer et optimiser ses futurs droits à la retraite.

Les jobs d’été et les stages

Des droits acquis en cours de carrière peuvent avoir été oubliés comme les jobs d’été et les stages.

Il faut savoir que les jobs étudiants, dès lors qu’ils sont assortis d’un contrat de travail en bonne et due forme, sont pris en compte dans le calcul de la retraite.

Concernant les stages, la gratification perçue est exonérée de charges sociales et n’est pas comptabilisée d’office pour le calcul de la retraite. Toutefois, il est possible de cotiser sous certaines conditions en rachetant ces trimestres pour 440 euros chacun.

Les périodes travaillées à l’étranger

Si vous êtes ou avez été expatrié, sachez que vos périodes travaillées à l’étranger ne figurent pas dans vos relevés de carrière, mais peuvent compter pour votre retraite si le pays concerné a signé un accord de Sécurité sociale avec la France. Les démarches pouvant être très longues, il est recommandé de faire connaître vos trimestres effectués à l’étranger suffisamment tôt.

Si vous avez été embauché dans un pays n’ayant pas d’accord de Sécurité sociale avec la France, vos périodes travaillées à l’étranger ne pourront pas être intégrées au calcul de votre pension. Celle-ci sera déterminée dans chacun des pays, sans tenir compte des périodes validées dans l’autre pays.

La majoration de pension pour enfants

Si vous exercez en tant que fonctionnaire, magistrat ou militaire, vous pouvez prétendre à une majoration de 10 % de votre pension lorsque vous avez élevé au moins trois enfants. Celle-ci est augmentée de 5 % par enfant à partir du quatrième.

L’assurance retraite ne retient pas systématiquement cette majoration. Dans cette situation, il convient de contester la notification de la Caisse retraite et de faire une réclamation.

Le travail à temps partiel

Le travail à temps partiel peut entraîner une réduction de la pension de retraite.

Pour éviter une baisse de ce montant, vous pouvez demander à votre employeur de cotiser sur la base d’un temps plein. Cette possibilité est accordée par la loi Fillon de 2003 qui permet de lutter contre la précarité de retraités français n’ayant pas suffisamment cotisé pour assurer une pension viable.

Autre solution envisageable : la retraite progressive. Ce dispositif donne lieu à l’ouverture du droit à une pension de retraite pour les salariés ayant atteint l’âge de départ diminué de 2 ans tout en travaillant à temps partiel.

Le rachat de trimestres

Si vous n’avez pas suffisamment cotisé au régime général de la Sécurité sociale, vous pouvez, dans certaines situations, racheter des trimestres. Attention cependant, cette action peut s’avérer inutile. En effet, suite au report de l’âge légal, vous devrez peut-être travailler plus longtemps et ne pas pouvoir faire valoir ces trimestres supplémentaires.