En souscrivant une assurance multirisque professionnelle, vous protégez vos biens professionnels et vos locaux contre tout sinistre consécutif à :
En cas de dommage important sur des biens professionnels, votre entreprise risque de connaître une baisse sensible de son activité. Cela peut même aller jusqu’à l’arrêt total avec de lourdes conséquences financières. L’assurance multirisque professionnelle, avec son volet perte d’exploitation de base, va vous permettre de compenser la baisse de votre chiffre d’affaires. Vous serez ainsi en mesure de faire face aux charges fixes de votre entreprise.
La période pendant laquelle vous pouvez être indemnisé est toujours indiquée dans votre contrat d’assurance perte d’exploitation. En principe, elle est comprise entre une et trois années.
Il existe également la possibilité d’opter pour des garanties complémentaires. Certaines vous permettent, par exemple, de couvrir des pénalités de retard. Vous pouvez aussi opter pour une extension de garantie qui prend en charge les conséquences que vous devez supporter si un sinistre intervient dans une autre entreprise.
Cette assurance, qui est obligatoire pour de nombreuses professions (domaine de la santé, du droit, de l’immobilier, du bâtiment…), est souvent incluse dans l’assurance multirisque professionnelle. Elle prend en charge les indemnisations dues pour les dommages corporels, matériels ou immatériels que votre entreprise pourrait causer à des tiers.
Cette garantie est aussi souvent présente dans le cadre de l’assurance multirisque professionnelle. Des experts dans le domaine juridique vous apportent le conseil et l’assistance nécessaires dans les relations :
De plus, elle intervient dans la défense du dirigeant légal s’il est mis en cause dans l’exercice de ses fonctions et dans la défense pénale des salariés de l’entreprise.
Les compagnies d’assurance ont la possibilité d’adapter votre contrat d’assurance multirisque professionnelle à votre secteur d’activité en y incluant des garanties complémentaires spécifiques.
C’est le cas, par exemple, pour les commerçants qui ont la nécessité d’assurer les pertes de marchandises obligatoirement stockées dans des conditions de température régulée, en cas de coupure prolongée d’électricité.
On peut aussi citer les garagistes qui ont besoin d’être couverts par une assurance s’ils endommagent un véhicule confié par un client ou si ce dernier a un accident avec un véhicule de courtoisie mis temporairement à sa disposition.
Sont en principe exclus de ce type de contrat :
La prime d’une assurance multirisque professionnelle prend en compte un certain nombre de critères :
Vous pouvez vous adresser à une compagnie d’assurances, à un courtier ou faire votre choix à l’aide d’un comparateur en ligne. Si votre activité engendre des risques spécifiques, il est toujours préférable de prendre contact avec un agent d’assurance pour qu’il vous oriente vers le contrat le mieux adapté à votre profession.
Dans tous les cas, vous devez procéder à quelques vérifications avant de signer votre contrat d’assurance. Il est ainsi conseillé de porter une attention toute particulière à :
Vous devez être en mesure d’apporter tous les justificatifs de votre préjudice (factures, certificats de garantie…).
Les conditions peuvent légèrement varier d’une compagnie d’assurance à l’autre, mais d’une manière générale, vous devez retenir que votre assurance multirisque professionnelle ne pourra prendre en charge que les conséquences du sinistre subi et que l’indemnisation ne pourra pas excéder la réparation des pertes réelles.
L’évaluation des dommages peut se faire de gré à gré ou l’assureur peut se charger de l’expertise si elle est nécessaire. Dans ce cas, vous avez le droit de faire appel à un expert de votre choix. En cas de désaccord entre les 2 experts, un troisième interviendra.
Généralement, les bâtiments sont estimés au coût de la reconstruction du sinistre, vétusté déduite pour chaque poste. En ce qui concerne le mobilier ou le matériel, ils sont considérés comme réparables si les frais de remise en état sont inférieurs à la valeur à neuf au jour du sinistre, après déduction de la vétusté.