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La diversification du patrimoine est une étape incontournable afin d’assurer sa croissance à long terme et sa stabilité. Il existe plusieurs stratégies pour éviter de prendre le risque de voir son patrimoine diminuer au fil de temps, voire disparaitre en cas de trop nombreux placements à hauts risques. Une diversification patrimoniale réussie est donc le résultat d’une juste proportion entre des produits au rendement moyen, mais présentant une certaine stabilité et quelques placements plus risqués avec une bonne rentabilité.

En quoi consiste la diversification d’un patrimoine ?

Diversifier son patrimoine revient à le ventiler dans différentes classes d’actifs, en utilisant plusieurs solutions de placement et différentes zones géographiques. La mise en œuvre de cette répartition requiert une approche réfléchie et informée. Avant de se lancer dans ce type d’opération, il est donc préférable d’être certain d’avoir les connaissances indispensables dans le domaine financier. Si ce n’est pas le cas, il est alors toujours souhaitable de prendre l’avis d’un professionnel qui vous apportera des conseils adaptés à votre situation et à vos objectifs.

Quelles sont les bonnes questions à se poser avant d’envisager la diversification de son patrimoine ?

À ce stade, il s’agit de définir le niveau de risque que vous êtes prêt à accepter, le montant que vous pouvez épargner régulièrement, votre horizon de placement

Après avoir répondu à ces interrogations, un expert en gestion de patrimoine pourra vous aider à diversifier au mieux vos placements. Il sera en mesure de vous proposer des solutions qui correspondent à votre situation familiale et professionnelle, à votre appétence au risque, à vos capacités financières d’épargne et à vos objectifs.

Investir dans l’achat de sa résidence principale

Dans leur grande majorité, les investisseurs savent que le premier placement important à réaliser est l’achat de sa résidence principale. À moins d’avoir hérité d’un bien immobilier, c’est le début de la construction de son patrimoine. On considère d’ailleurs qu’à l’heure actuelle, la valeur d’une résidence principale représente environ 60 % du patrimoine des Français.

Les placements sans risques

Les placements sans risques existent (livret A, livret jeune, livret de développement durable et solidaire…). Ils permettent d’avoir une épargne toujours disponible, c’est pourquoi ils sont souvent utilisés pour se constituer une épargne de précaution destinée à faire face aux dépenses imprévues.

L’inconvénient de ces supports, c’est qu’en période de forte inflation, ils aboutissent inéluctablement à une perte de la valeur de votre capital, au bout d’un certain temps. Ils ne sont donc pas à proprement parler de véritables solutions pour la diversification de vos avoirs.

​​​​​​​Les stratégies de diversification avec des risques modérés

Investir dans l’immobilier de rendement

Il s’agit d’acheter un bien immobilier dans l’optique de le louer. Pour que le rendement soit à la hauteur de vos espérances, il est préférable de choisir une zone géographique où le prix au mètre carré est très abordable et où la demande locative est en permanence en tension. Cette option demande de la réflexion, car il ne faut pas céder au coup de cœur ; c’est un investissement qui doit être raisonné.

Investir dans une SCPI

C’est une bonne alternative à l’investissement immobilier locatif en direct, car il est moins contraignant, plus diversifié et moins risqué. De plus, il permet d’accéder à l’immobilier d’entreprise avec un ticket d’entrée faible, sans rapport avec les capitaux nécessaires pour une acquisition en direct.

Investir dans une assurance vie ou un plan épargne retraite (PER)

Dans les deux cas, assurance-vie comme plan d'épargne retraite, il s’agit là de faire fructifier son argent, tout en alliant rendement et sécurité. Il est ainsi possible de placer une partie de son épargne sur un fonds en euros et l’autre sur des supports en unités de compte, cette répartition pouvant évoluer dans le temps.

Les stratégies de diversification avec des placements financiers

Les obligations

Une obligation représente une somme d’argent que vous prêtez à une société qui vous verse annuellement des intérêts (coupons) et s’engage à vous rembourser la valeur nominale à la fin de la durée du prêt. Donc sauf si la société fait faillite, vous avez l’assurance de récupérer votre capital.

Les actions cotées

Contrairement à l’obligation, une action est une part de société. Si l’espérance de gain est plus intéressante, l’investissement dans des actions est considéré comme un placement à risque élevé, car il est possible de subir une perte en capital au moment de la revente des titres.

Les placements collectifs

Investir son épargne dans un organisme de placement collectif (OPC) revient à acquérir une part de celui-ci. Cela permet d’avoir un portefeuille diversifié, géré par une société de gestion agréée. Il existe deux catégories de placements collectifs :

  • les OPCVM qui sont des OPC en valeurs mobilières et qui ont accès à des marchés boursiers qui sont difficiles d’accès pour un investisseur indépendant ;
  • les fonds d’investissement alternatifs (FIA) qui sont des actifs privés qui ne se négocient pas sur une place boursière comme c’est le cas pour les actifs traditionnels.

Les placements collectifs sont logés sur un compte titre ou un plan d’épargne en actions (PEA), mais ils peuvent également l’être dans une assurance vie sous forme d’unités de compte.

Ce type de placement est recommandé pour les investisseurs débutants, car ils peuvent bénéficier de l’expérience des gestionnaires de fonds et d’une performance relativement constante. Quant au risque de perte en capital, il est modéré, dans la mesure où il est dilué non seulement grâce à la diversification des placements, mais aussi en raison du nombre d’épargnants.